Le groupe anglo-saxon GlaxoSmithKline (GSK) a dévoilé ce matin à la presse le choix de Saint-Amand-les-Eaux (Pas de Calais) pour l’implantation d’une unité importante de production de vaccins. L’installation doit générer 600 emplois directs (dont 300 d’ici à 2009).

Cet investissement est l’un des plus gros dans le secteur pharmaceutique réalisé en France depuis plusieurs années. L’usine doit produire l’un des nouveaux vaccins majeurs mis au point par GSK : un vaccin contre le virus du papillome humain (HPV) à l’origine de cancers du col de l’utérus. La richesse de son portefeuille de nouveaux vaccins en phase clinique a également été mise en avant : notamment un vaccin contre les gastro-entérites infantiles, un vaccin amélioré contre la grippe à l’intention des personnes âgées et un vaccin combiné contre différents types de méningites.

Jean-Pierre Garnier, « chief executive officer », a expliqué que le choix de la France pour l’implantation du site tenait beaucoup à la formation, à la technicité du personnel pour conduire des procédés très délicats, ainsi qu’à la qualité de l’écoute que les responsables de GSK ont toujours trouvé auprès des administrations nationales et régionales.

Il faut souligner que le groupe poursuit cette aventure industrielle, en misant sur une recherche innovante, et en espérant trouver des synergies avec les pôles de compétitivité Santé mis en place récemment.