La Flamme olympique, Ολυμπιακή Φλόγα, est un symbole de l’idéal olympique. Elle fait partie du cérémonial des Jeux olympiques. Allumée à l’aide de rayons du soleil concentrés par un miroir parabolique, au cours d’une cérémonie qui se déroule à Olympie en présence de onze Vestales vêtues de tuniques blanches, la flamme sacrée est communiquée à une torche qui est portée, si possible à pied, vers la ville organisatrice des jeux.

Il faut noter que la flamme olympique a brûlé pour la première fois le 28 juillet 1928 lors des Jeux olympiques d’été, à Amsterdam.
Il n’y avait pas encore de relais pour porter la torche, tradition introduite en 1936…et poursuivie après-guerre.

Cette association est généralement représentée par le symbolisme du triangle du feu. De la même manière, la combustion cesse dès qu’un élément du triangle est enlevé.
Le combustible peut être :
– un solide formant des braises (bois, papier, carton, tissu…),
– un liquide (essence, gazole, huile, kérosène) ou un solide pyrolysable (polyéthylène, polystyrène…),
– un gaz (butane, propane, méthane, dihydrogène…),
– un métal (sodium, magnésium, aluminium, fer…).
Le comburant est l’autre réactif, généralement l’air ambiant, et plus particulièrement, le dioxygène (cf. Dioxygène). Celui est parfois employé à l’état pur dans les chalumeaux (cf. Acétylène).
La réaction est déclenchée par apport d’énergie, généralement de la chaleur ou une flamme : échauffement par frottement pour une l’allumette, étincelle de l’allume-gaz, de la pierre du briquet ou encore le rayonnement solaire d’Olympie. La production de chaleur par la combustion permet à la réaction de s’auto-entretenir dans la plupart des cas, voire de s’amplifier en une réaction en chaîne.
On doit au chimiste français Antoine-Laurent Lavoisier (cf. Antoine-Laurent Lavoisier), la découverte en 1775 de la combustion par l’oxygène. On considère généralement que Joseph Priestley (cf. Joseph Priestley), qui a isolé pour la première fois de l’oxygène (impur) n’a pas pour autant découvert l’oxygène, dans la mesure où il se fondait encore sur l’ancienne théorie du phlogistique. Cette découverte de la combustion par l’oxygène constitue une révolution scientifique majeure dans l’histoire des sciences et le développement de la chimie au XIXe siècle.
Dans la torche olympique, la réaction mise en œuvre est l’oxydation du propane selon :
H3C-CH2-CH3 + 5O2 → 3 CO2 + 4 H2O + Q
et s’accompagne d’un fort dégagement de chaleur (exploité par les cuisinières à gaz).
Dans son principe, la torche olympique produit une flamme de pré-mélange comme le bec Bunsen, dispositif présentant une entrée d’air permettant aux gaz de se mélanger avant de sortir (cf. Robert Bunsen) ou le chalumeau où mélange en gaz combustible et en dioxygène pur mélange se fait avant la buse. Même si le mélange n’est pas parfait, le contact intime des réactants fait que la combustion est plus efficace, la flamme est donc plus chaude et produit peu de particules imbrûlées. Elle est donc à l’opposé de la flamme d’une bougie qui est une flamme de diffusion ainsi appelée parce que, les réactants étant séparés, ils doivent venir au contact l’un de l’autre, par le phénomène de diffusion. La température de la flamme de la torche olympique est de l’ordre de 1200 à 1700 °C, d’où la…
Pensée du jour
« En ce jour, le Monde entier déclare sa flamme à Olympe. »
Sources
– www.olympic.org/fr
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Flamme_olympique
– http://fr.wikipedia.org/wiki/Combustion
– http://en.wikipedia.org/wiki/Flame
Pour en savoir plus
– Feux d’artifice
– Dioxygène
– Acétylène
– Antoine-Laurent Lavoisier
– Joseph Priestley
– Robert Bunsen

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